lundi, mars 31, 2025

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Quel budget allouer à chaque canal digital et non digital ?

La répartition du budget marketing est une question stratégique essentielle pour toute entreprise souhaitant optimiser son retour sur investissement (ROI). Avec la multiplication des canaux digitaux et non digitaux, il est crucial de savoir où allouer ses ressources pour maximiser l’impact des campagnes. Voici une méthode pour déterminer la meilleure répartition budgétaire.

1. Définir ses objectifs marketing

Avant d’attribuer un budget à chaque canal, il faut d’abord identifier les objectifs principaux. L’acquisition de nouveaux clients nécessite d’investir dans des campagnes publicitaires ciblées. Pour développer la notoriété de la marque, il est pertinent de privilégier les médias de masse et les campagnes de contenu. La fidélisation des clients passe par une stratégie de CRM et de marketing automation efficace. Enfin, la génération de leads peut être optimisée grâce aux campagnes d’inbound marketing et à la publicité payante. Chaque objectif aura une influence directe sur la répartition budgétaire et orientera les choix stratégiques en matière d’investissement.

2. Analyser les performances passées et le ROI

L’analyse des données historiques permet d’optimiser les investissements. En observant les canaux qui ont apporté le meilleur retour sur investissement, il est possible d’ajuster les budgets pour les futures campagnes. Par exemple, si les campagnes Google Ads ont un coût par acquisition plus faible que celles menées sur Facebook, il peut être pertinent d’y allouer une plus grande part du budget. De même, si les campagnes d’emailing affichent un taux de conversion élevé, un renforcement des efforts sur ce canal se justifie pleinement. L’évaluation des performances passées est un levier clé pour rationaliser les investissements et maximiser les résultats.

3. Répartition entre digital et non digital

Le mix entre digital et non digital dépend du secteur d’activité et du public cible. Une entreprise B2C privilégiera en général une allocation de 70 % au digital et 30 % aux canaux traditionnels. En B2B, la proportion peut être de 60 % pour le digital et 40 % pour le non digital. Un commerce de proximité ou une marque locale peut opter pour une répartition plus équilibrée avec 50 % pour le digital et 50 % pour les supports physiques et événementiels. Ces répartitions ne sont pas figées et doivent évoluer en fonction des performances observées et des tendances du marché.

4. Répartition budgétaire par canal digital

La publicité payante, qu’il s’agisse du référencement payant (SEA) ou des publicités sur les réseaux sociaux, représente généralement entre 30 et 40 % du budget marketing. Ces campagnes permettent d’obtenir des résultats rapides et mesurables en acquisition de clients. Le référencement naturel et le content marketing, qui comprennent la création de contenus tels que des articles de blog et des livres blancs, sont des leviers de croissance à long terme et méritent une allocation de 20 à 30 %. L’email marketing et le CRM, qui favorisent la fidélisation et le nurturing des leads, occupent en moyenne entre 10 et 15 % du budget. Les campagnes d’influence et les partenariats représentent environ 10 % du budget et permettent d’accroître la notoriété de la marque grâce à des ambassadeurs. Enfin, le social media et le community management nécessitent entre 5 et 10 % du budget, afin d’animer une communauté engagée et renforcer la relation client.

5. Répartition budgétaire par canal non digital

La publicité traditionnelle, incluant la télévision, la radio et l’affichage, représente entre 20 et 30 % du budget marketing, en particulier pour les grandes marques cherchant une forte notoriété. L’événementiel et le sponsoring, qui permettent d’améliorer la visibilité et la crédibilité d’une entreprise, peuvent représenter entre 15 et 25 % du budget selon le secteur. Le marketing direct, sous forme de flyers et de mailing postal, reste pertinent pour certains domaines comme l’immobilier ou le commerce de proximité et peut nécessiter entre 10 et 15 % des ressources. Les relations presse et la communication institutionnelle, bien que moins utilisées que par le passé, occupent une place comprise entre 5 et 10 % du budget afin de renforcer l’image et la crédibilité de l’entreprise.

6. Adapter la répartition en fonction des tendances

Le marketing évolue constamment, et il est essentiel de tester régulièrement de nouveaux canaux et d’ajuster le budget en fonction des performances et des tendances du marché. L’analyse continue des résultats obtenus et l’expérimentation de nouvelles stratégies permettent d’optimiser les investissements et d’assurer une présence efficace sur les différents supports.

Conclusion

Il n’existe pas de répartition budgétaire universelle. Chaque entreprise doit adapter ses investissements en fonction de ses objectifs, de son secteur et des performances passées. Un suivi rigoureux et une adaptation continue permettent d’optimiser le budget marketing pour un maximum d’impact et d’efficacité.

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