L’email vous met directement en contact avec vos prospects et vos clients. Ainsi, votre entreprise est la première à tirer parti d’une campagne d’emailing efficace. Toutefois, quelles sont les techniques pour monter une stratégie efficiente ?
Utiliser les réseaux sociaux pour trouver des prospects professionnels
LinkedIn est une base de données immense, mais avant de prospecter, il faut créer un fichier de prospects qui contient les différentes adresses emails à contacter. À cela s’ajoutent diverses informations pour la qualification. Ce sont notamment l’âge, la région, l’entreprise…
Vous pouvez utiliser différentes méthodes pour constituer le fichier. L’on veut parler de
– L’achat d’une base de données
– La récolte d’informations pour s’inscrire à une newsletter
– Le scrapping de données
– etc
Ces quelques techniques requièrent pourtant du temps et une assez grosse somme d’argent. Heureusement, grâce à LinkedIn, vous accédez à 600 millions d’utilisateurs et plus. Vous pouvez d’ores et déjà noter leurs noms et prénoms. Vous avez aussi la possibilité de parcourir leurs expériences et centres d’intérêt. Ce sont autant d’informations capitales à retenir impérativement.
Créer une maquette pour trouver de bonnes idées
Si vous manquez de temps pour faire du ciblage B2B ou que vous ne disposez pas des ressources nécessaires en interne, vous pouvez recruter un expert pour créer une maquette Emailing. Dans ce cas, vous avez la possibilité de faire appel à un prestataire spécialisé pour gagner du temps. De nombreuses équipes de professionnels mettent des maquettes en place pour vous aider à créer un emailing réellement efficace.
Comment évaluer l’efficacité d’une campagne d’emailing ?
Vous pouvez vous référer à différents indicateurs pour analyser l’efficacité de votre campagne d’emailing.
Taux de délivrabilité
Le taux de délivrabilité exprime le nombre d’emails envoyés et que les destinataires ont bien reçu. La délivrabilité des campagnes d’emailing n’est pas acquise. Il vaut mieux utiliser une base de données d’emails opt-in pour ne pas être blacklisté.
Taux d’ouverture
Le taux d’ouverture correspond au nombre d’emails qui ont été ouverts sur une centaine de mails transmis. Notez que le taux d’ouverture en BtoC est environ de 25%. Cependant, cela dépend de deux facteurs. Déjà, le nom de l’expéditeur doit inspirer confiance et l’objet du mail doit intéresser les destinataires.
Taux de clic
Ce taux de clic permet de déterminer le nombre d’abonnés ayant cliqué sur les liens et qui ont trouvé votre landing page. Le taux de clic permet de mesurer l’intérêt des destinataires au contenu.
Taux de conversion
Le taux de conversion permet de vérifier le nombre de personnes qui ont déjà acheté vos produits ou qui ont adhéré à votre site à la suite de la mise en place de l’emailing. Cet indicateur joue un rôle fondamental dans votre succès, car il est lié au ROI. En moyenne, le taux de conversion tourne autour de 4 %. Tout dépend de la qualité et de la pertinence de vos mails. Certes, si vous n’écrivez rien d’attrayant, vos destinataires n’auront pas envie de se reconvertir.
Tenir compte de la dimension humaine du projet
Il semble que le marché de l’emailing soit saturé en B2B. Effectivement, la nature du concept est maintenant appelée à évoluer. Il y a plus de 300 % de courriels non-lus.
Le défi consiste alors à offrir une approche différente du client. En effet, ce dernier n’est pas qu’un contact. Il s’agit aussi d’un être humain qui a besoin de traitements de faveur. Il a besoin de mails aux contenus personnalisés. Aussi, on a tendance à personnaliser les mails. Le but est de construire une relation de confiance dans la durée. Il est important de recueillir les données, mais il est aussi capital de convertir des leads. Ils ne doivent pas rester que des numéros de fichier.
Construire une liste d’emails organiques
Il ne faut pas acheter de base. Il est fondamental de construire son propre vivier de contacts en fonction de l’activité.
La base de données B2B est la clé de voûte du marketing 2.0. Il est important de prendre le temps de la construire. On évite d’acheter une base de données toute faite. Il faut éviter de court-circuiter cette phase, car elle peut sembler fastidieuse, mais elle reste un des piliers de cette technique de prospection.
Le but est de tout savoir sur les prospects et les clients avant de leur envoyer un mail. Ces prospects sont souvent inondés de mails. Il faut choisir des mots qui peuvent être pris en considération et qui captent leur attention. La notion même de personnalisation est d’une importance cruciale. Il est important de prendre soin de tout nouveau contact qui vient s’ajouter à la base de données. Dans cette optique, vous pouvez lui transmettre un mail automatique pour qu’il puisse exprimer ses besoins et parler de ses centres d’intérêt.
En outre, il est de rigueur de faire le ménage dans la base de données. Retirez les adresses qui n’ont jamais lu vos messages depuis 6 mois.
Soigner le design des emails
La plupart des courriels que vous transmettez sont ouverts sur une tablette ou un téléphone portable. De ce fait, il faut tenir compte du « responsive design des mails ». Cet aspect est d’une importance capitale.
Vous pouvez utiliser différents logiciels pour trouver le format qui s’adapte aux modes de visionnage, mais il faut que votre courrier soit attrayant. Les phrases doivent être bien formulées. Ces deux aspects doivent aller de pair. En effet, si votre mail offre un design peu soigné, vos prospects ne se fatigueront pas à l’ouvrir. Il ira donc directement à la corbeille. De même, pendant la prospection, votre adresse risque de finir parmi les spams si vous n’écrivez rien d’intéressant dans le contenu du courriel. Par ailleurs, il convient aussi de soigner le call to action pour rendre un mail encore plus impactant.